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Francisco López "untitled #150" (CD - Antifrost, 2004)
Bien écouter Francisco López c'est d'abord, selon son voeu, oublier les a priori, adopter une démarche transcendentale afin d'eviter un foisonnement d'images parasites, distrayant de la vraie nature de ses oeuvres, SONORES. Cette aridité d eprincipe ne s'appareille pas avec l'origine souvent foisonnante de ses sources, en grande partie captée dans des forets tropicales d'Amerique du Sud. Resituant en quelque sorte leur valeur premi?re ? ces sons que le vivant ne fait qu'emprunter, López nous presse de plonger dans leur texture, qu'il démonte et remonte lui-meme, superpose avec le naturel d'un démiurge de làcoustique. Sommés de plonger dans le pour le son - jusqu'à l'environnement découpage la digression: pochettes vierges - on devrait dans un meme temps uoblier la métaphore. Celle-ci, qu'elle soit totalement libre, ou guidée comme chez Steve Roden, est totalement découragée chez López. Dans ces cirsconstances, une description objective s'impose. Ici, c'est, sous un vent de tuy?re réfrigérante. des grondements lointains s'approchant, des réponses d'harmoniques tassées, des vagues de différentes densités qui se superposent sans que l'on puisse saisir le moment de leur apparition. Autant de mouvements et de sensations pures qui s'ajustent à une sensibilité se glissent dans un environnement domestique, allant jusqu'à l'augmenter. Dans ces conditions, puisque le travail de Francisco López s'affirme dans le ciselage de ces ambiances, il faut recconnaitre la grande organisation fluide et, partant, les analogies qu'elle engendre (sans parler nécessairement d'image).Combat perdu ou gagné contre la commentaire? pour nous, peu importe, Untitled#150 est une grande pi?ce. Le respiration courte, on plonge dans un monde sans fin, sans fond, pour une expérience qui n'aura pas de nom, tant pis, mais elle a le gout de l'aventure; l'ardité de la Patagonie en a enivré plus d'un. Fear Drop (France, 2004)
Bien écouter Francisco López c'est d'abord, selon son voeu, oublier les a priori, adopter une démarche transcendentale afin d'eviter un foisonnement d'images parasites, distrayant de la vraie nature de ses oeuvres, SONORES. Cette aridité d eprincipe ne s'appareille pas avec l'origine souvent foisonnante de ses sources, en grande partie captée dans des forets tropicales d'Amerique du Sud. Resituant en quelque sorte leur valeur premi?re ? ces sons que le vivant ne fait qu'emprunter, López nous presse de plonger dans leur texture, qu'il démonte et remonte lui-meme, superpose avec le naturel d'un démiurge de làcoustique. Sommés de plonger dans le pour le son - jusqu'à l'environnement découpage la digression: pochettes vierges - on devrait dans un meme temps uoblier la métaphore. Celle-ci, qu'elle soit totalement libre, ou guidée comme chez Steve Roden, est totalement découragée chez López. Dans ces cirsconstances, une description objective s'impose. Ici, c'est, sous un vent de tuy?re réfrigérante. des grondements lointains s'approchant, des réponses d'harmoniques tassées, des vagues de différentes densités qui se superposent sans que l'on puisse saisir le moment de leur apparition. Autant de mouvements et de sensations pures qui s'ajustent à une sensibilité se glissent dans un environnement domestique, allant jusqu'à l'augmenter. Dans ces conditions, puisque le travail de Francisco López s'affirme dans le ciselage de ces ambiances, il faut recconnaitre la grande organisation fluide et, partant, les analogies qu'elle engendre (sans parler nécessairement d'image).Combat perdu ou gagné contre la commentaire? pour nous, peu importe, Untitled#150 est une grande pi?ce. Le respiration courte, on plonge dans un monde sans fin, sans fond, pour une expérience qui n'aura pas de nom, tant pis, mais elle a le gout de l'aventure; l'ardité de la Patagonie en a enivré plus d'un. Fear Drop (France, 2004)